Dépendance aux jeux en ligne et relations familiales

Conséquences de la dépendance aux jeux en ligne 

La dépendance aux jeux en ligne est en constante augmentation. Cette dépendance, fréquemment qualifiée de “dépendance cachée”, a des effets majeurs sur la santé mentale et physique, ainsi que sur les relations sociales.

Dans notre monde hyper-connecté, les jeux en ligne sont devenus un loisir courant. Des millions de personnes, sur console, ordinateur ou smartphone, consacrent quotidiennement du temps aux jeux en ligne. Bien que la plupart des joueurs aient une pratique modérée et contrôlée, une proportion inquiétante développe une dépendance.

La dépendance aux jeux en ligne se caractérise par une envie irrépressible de jouer, malgré les répercussions négatives sur la vie de l’individu. Les joueurs compulsifs souvent passent de nombreuses heures devant leur écran, négligeant travail, études, relations et santé. Ils peuvent ressentir de l’irritabilité ou de l’anxiété lorsqu’ils ne peuvent pas jouer et avoir du mal à gérer le temps passé à jouer.

Un des défis de la dépendance aux jeux en ligne est son caractère “caché”. Contrairement à d’autres addictions, comme l’alcoolisme ou la toxicomanie, il n’y a pas de signes physiques évidents de dépendance au jeu en ligne.

Cependant, certains signes peuvent indiquer une dépendance aux jeux en ligne, comme jouer pendant de longues périodes sans pause, négliger les responsabilités quotidiennes pour jouer, mentir sur le temps passé à jouer, ou se sentir malheureux ou anxieux sans pouvoir jouer.

Si vous pensez être dépendant des jeux en ligne, il est essentiel de chercher de l’aide. De nombreuses ressources sont disponibles, y compris des thérapeutes et des groupes de soutien, qui peuvent vous aider à surmonter votre dépendance. Parler à des amis ou à des membres de votre famille de votre situation peut également être utile, car ils peuvent vous offrir soutien et encouragement.

Il est important de se rappeler que le jeu en ligne n’est pas en soi une mauvaise chose. Comme toute autre activité, le jeu peut être une façon amusante et relaxante de passer du temps, tant qu’il est pratiqué avec modération.

Dépendance aux écrans et relations sociales et familiales des étudiants

La dépendance aux écrans est une préoccupation grandissante qui touche de nombreux étudiants universitaires. Cependant, l’impact de cette dépendance sur le sentiment d’appartenance familiale de ces étudiants est souvent sous-estimé.

La dépendance aux écrans, qui consiste en l’utilisation excessive et compulsive d’appareils numériques tels que les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, est particulièrement répandue chez les étudiants universitaires, dont les études nécessitent souvent l’utilisation de ces appareils.

Cependant, l’usage excessif de ces appareils peut entraîner des conséquences négatives. Non seulement il peut provoquer des problèmes de santé, tels que la fatigue oculaire et les troubles du sommeil, mais il peut également affecter les relations sociales et familiales des étudiants.

En passant beaucoup de temps devant leurs écrans, les étudiants peuvent se sentir isolés de leur famille. Ils peuvent consacrer moins de temps aux activités familiales, ce qui peut les faire se sentir déconnectés de leurs parents et de leurs frères et sœurs.

De plus, l’usage excessif des écrans peut également affecter la communication entre les étudiants et leur famille. Les étudiants peuvent être physiquement présents, mais leur attention est souvent ailleurs, rendant la communication difficile et frustrante pour les autres membres de la famille.

En conclusion, bien que la dépendance aux écrans soit un problème sérieux pour de nombreux étudiants universitaires, il est possible de prendre des mesures pour minimiser son impact sur le sentiment d’appartenance familiale. En prenant le temps de se connecter avec la famille et en équilibrant l’utilisation des écrans, les étudiants peuvent maintenir des relations familiales saines tout en répondant aux exigences de leurs études.

Référence : 

https://link.springer.com/article/10.1007/s11469-022-00816-y